Le Togo se prépare à organiser pour la première fois les élections sénatoriales le 15 février prochain. À cet effet, la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la Communication HAAC a initié un séminaire d’information de de formation à l’endroit des professionnels des médias des régions centrales, Kara et Savanes ce jeudi 23 janvier 2025 à l’hôtel Kara.

Cette rencontre vise à partager avec les hommes des médias toutes les informations relatives à la tenue de ce scrutin devant consacrer l’avènement des sénateurs dans le pays. En étant outillés sur les enjeux, il s’agit de les permettre de mieux faire la couverture médiatique de cette période électorale importante de l’histoire politique du Togo.

Ainsi, les communications présentées ont permis aux participants de mieux comprendre les enjeux , le déroulement de l’avant, pendant et après période électorale ainsi que les missions des sénateurs ou encore leurs rapports avec les autres institutions étatiques.
Trois communications importantes ont été faites respectivement sur les enjeux des élections sénatoriales par le directeur de la décentralisation et des collectivités locales Pali Essossinam, l’accès aux médias publics des candidats aux élections sénatoriales présenté par Babaka Badjobassa, rapporteur à la HAAC et par Kasséré Sabi, président du comité technique affaires juridiques et accès aux médias publics à la HAAC qui a abordé les dispositions relatives à couverture médiatique des élections.

Dans son propos à l’ouverture du séminaire, le président de la HAAC Wilbron Pitalounani a rappelé que les élections sénatoriales est un nouveau pas de l’histoire que le Togo se prépare à franchir. De ce fait, il a appelé les journalistes à faire preuve de professionnalisme, de rigueur, à la prise de conscience et de responsabilité afin que cette étape du processus démocratique soit un nouveau jalon pour la paix et la sécurité dans le pays.

Notons que les élections sénatoriales présentent une particularité dans son organisation. Contrairement aux autres processus électoraux marqués par le vote populaire, ce ne sont que les conseillers municipaux et régionaux qui vont se prêter à l’exercice du vote pour élire les 41 sénateurs dans les 39 préfectures.