Dans le cadre de la deuxième phase du programme de lutte contre l’extrémisme violent dans les zones frontalières du Bénin, du Burkina Faso et du Togo, le Comité Interministériel de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CIPLEV), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a organisé ce mardi 17 juin 2025 une rencontre de dialogue socio-sécuritaire.
Tenue aux affaires sociales de Dapaong, cette rencontre a réuni les Comités Préfectoraux de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CPCIPLEV) ainsi que les communautés locales, dans une volonté de promouvoir une approche inclusive et participative dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent.
Lancée avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), cette 2 ème phase du programme vise à renforcer la résilience la cohésion sociale à travers un dialogue ouvert entre les forces de défense et de sécurité, le CIPLEV et les populations, afin de répondre collectivement aux défis liés à l’extrémisme violent.
Face à la persistance de ce phénomène, le dialogue socio-sécuritaire s’impose comme un outil stratégique. Il permet non seulement de renforcer la coopération entre les forces de sécurité et les communautés, mais aussi d’impliquer activement la population, en particulier les jeunes et les femmes, dans les actions de prévention des violences et de consolidation de la paix.
Les échanges ont permis de recueillir plusieurs recommandations, notamment sur le renforcement des capacités des CPCIPLEV, l’accroissement de l’implication des jeunes et des femmes, ainsi que l’amélioration de la coordination entre les acteurs locaux et les forces de défense et de sécurité.
Ce dialogue est une approche novatrice puisqu’il permettra de répondre au mieux aux besoins des communautés dans la planification et la mise en œuvre des activités de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent qui reposent sur une forte implication de toutes les couches sociales dans la préfecture a déclaré le Col Akpeli Mossoumbou représentant du CIPLEV
Ce dialogue se veut une approche innovante, en ce qu’il tient compte des besoins réels des communautés dans la planification et la mise en œuvre des activités de prévention. Il repose sur une implication active de toutes les couches sociales à l’échelle préfectorale.
Représentant le gouverneur de la région des Savanes, le préfet de Tône, Ourogourougou Houromila, a souligné l’importance stratégique de cette initiative. Selon lui, elle marque une étape cruciale dans la construction d’une réponse globale, coordonnée et durable au phénomène de l’extrémisme violent. Il a insisté sur le rôle central des populations locales, affirmant qu’aucune institution ne peut, à elle seule, relever un défi aussi complexe.