Dans le but de réduire les violences que subissent les femmes et les filles dans les communautés et de contribuer au renforcement de la cohésion sociale dans la région des savanes, l’Association des Jeunes pour un Développement Durable et Inclusif (AJDDI) à sensibiliser les populations du canton de Ogaro sur le phénomène et ses conséquences. La rencontre a lieu ce jeudi 28 novembre 2024.
Déjà fragilisée par la pandémie de la covid 19, la vulnérabilité des femmes et des filles s’est accrue avec l’extrémisme violent et ses conséquences que subissent les différentes couches sociales notamment les femmes. Elles sont la cible aujourd’hui des violences physiques, sexuelles, économiques entre autres. Des formes de violences si elles ne sont pas éliminées risquent d’aggraver la situation de la femme déjà préoccupante.
Pour réduire le fléau, les sensibilisations de l’AJDDI qui s’inscrivent dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes visent à amener la population locale, les leaders communautaires, les femmes et les jeunes à prendre conscience des conséquences néfastes des violences sur la femme.
Les violences faites aux femmes prennent plusieurs formes ici à Ogaro mais ce qu’il faut reconnaître on observe surtout plus les violences sexuelles et les violences physiques. Dans les foyers, les hommes n’admettent pas la femme puisse lui refuser le sexe et c’est la cause principale. Nous a confié une femme leader du canton
Pour changer les comportements et les mentalités, la facilitatrice Julienne Nanouli a axé les échanges sur les causes, les conséquences ainsi que les pistes de solutions contre ce phénomène. Il s’agit ainsi pour l’opinion publique d’intégrer l’idée que la femme a des droits à reconnaître. Les femmes ont aussi le droit de dire non à un axe sexuel, au travail.