Du 21 juin au 12 juillet 2025, Mme Françoise Dogomangue Directrice Exécutive de l’Association des Femmes et Filles Handicapées Vaillantes des Savanes (A2FHV-S) a participé à un programme de renforcement des capacités qui s’est tenu aux États-Unis. Ce programme qui a réuni des femmes défenseures et des activistes des droits humains portait essentiellement sur les violences coercitives.
À son retour , elle a organisé une rencontre de restitution ce samedi 5 septembre 2025 aux affaires sociales de Dapaong. Cette initiative a permis de partager les acquis et les leçons issues de cette expérience internationale avec les autorités locales notamment les représentants du gouverneur de la région des Savanes, du préfet de Tône, du maire de Tône 1, les représentants des organisations de la société civile , les forces de défense et de sécurité (FDS) , l’ANPE, l’ANVT ainsi que les leaders des jeunes et des femmes.

Militante des premières heures pour les droits humains en particulier ceux des femmes handicapées, Mme Dogomangue a été sélectionnée à ce titre par l’Ambassade des États-Unis au Togo en partenariat avec le Département d’État américain pour prendre part à cette initiative internationale. Avec elle , se trouvait d’autres activistes venus de divers pays tous engagés dans la lutte contre les formes de violences coercitives telles que les violences conjugales, le harcèlement, abus et exploitations sexuelles entre autres.
Ce forum de haut niveau a été l’occasion pour ces acteurs de mener un échange d’expériences et d’approches pour renforcer ensemble la promotion des droits humains à travers le monde. Outre le partage d’expériences, les participants ont mis en place de mécanismes d’action concertée comme un réseau international d’activistes engagé pour la protection des droits humains avec un accent particulier sur les droits des femmes et filles en situation de handicap.
La restitution a permis d’outiller les acteurs locaux sur les différentes formes de violences coercitives. À cet effet, plusieurs communications faites ont permis d’aborder des thématiques telles que les violences conjugales, le harcèlement, les exploitations et abus sexuels,les violences économiques entre autres.

« Cette opportunité offerte par l’Ambassade des États-Unis et le Département d’État nous a permis de renforcer nos capacités en tant que défenseurs des droits humains. Nous avons non seulement appris des approches et stratégies utilisées ailleurs, mais aussi partagé nos expériences du Togo notamment sur les droits des personnes handicapées » a-t-elle déclaré.
Notons que durant son séjour, elle a eu l’occasion de visiter plusieurs endroits et personnalités emblématiques historiques de la défense des droits humains . Les participants à la restitution ont de leur côté salué l’initiative de restitution jugée très importante car elle permettra de renforcer les connaissances locales sur les mécanismes de lutte contre toutes les formes de violences et favoriser une approche inclusive et durable.

