Selon la direction générale de la documentation nationale, moins 15% de la population dispose d’une carte d’identité nationale reconnue par l’État. Il est de toute évidence que sans cette preuve d’identité fiable, les populations ne pourront ni jouir de leurs droits fondamentaux ni bénéficier des services sociaux de base aussi bien de l’État que des services privés.
Dans le but de permettre à toute personne physique vivant sur le territoire togolais d’avoir un numéro d’identification unique , le gouvernement togolais a sollicité et obtenu l’appui financier de la banque mondiale dans le cadre du projet d’identification unique pour l’intégration régionale et inclusion en Afrique de l’ouest (WURI). Ce projet prévoit la mise en place d’un mécanisme de gestion des plaintes dont a fait l’objet l’atelier ténu le samedi 12 août 2023 à l’hôtel Léo Lucia de Dapaong.
La rencontre a rassemblé les acteurs qui prendront part à la mise en œuvre du MGP à savoir les préfets, les maires, les chefs cantons et les représentants des différentes couches sociales et professionnelles. L’objectif est de partager avec eux toutes les informations liées au processus et aux conditions de sa mise en place et le renforcement des capacités des comités locaux de gestion des plaintes ainsi que leur fonctionnement.
Au cours de l’atelier, les acteurs ont été suffisamment outillés d’une part sur le concept mécanisme de gestion des plaintes (MGP), ses objectifs, les principes qui l’encadrent et les types de plaintes. D’autre part, une communication a porté sur les démembrements des comités locaux de gestion des plaintes et leurs rôles, le cadre juridique et institutionnel.
Mais auparavant, Okoura Agbanté, c’est le préfet de Tandjoaré qui a présidé les travaux au nom de son collègue de Tône. Dans son allocution, tout en reconnaissant le faible taux de personnes disposant d’une preuve d’identité fiable, il a invité les acteurs à faire la restitution pour une plus grande appropriation du mécanisme des gestions des plaintes dans la région des savanes.
