L’hôtel de Dapaong abrite depuis ce vendredi 28 juin 2024 une session de formation des acteurs locaux sur le thème gouvernance municipale et leadership. Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre du projet cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée vise à permettre aux participants de s’approprier les fondamentaux de la gouvernance municipale et le leadership pour mieux gérer leurs communes.
Ainsi, le gouvernement togolais sous l’impulsion du chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé a opté de faire de la décentralisation un mode privilégié d’administration du territoire afin de favoriser au développement participatif à la base. Cette ambition s’est matérialisée avec l’Agence Nationale de Formation des Collectivités Territoriales (ANFCT) qui dès sa création multiplie des renforcements de capacités à l’endroit des acteurs locaux des différentes collectivités territoriales pour une meilleure efficacité dans la gestion des affaires locales.
En effet, après une 1 ère session de formation axée sur la décentralisation et la déconcentration, la présente formation entend permettre aux acteurs de revisiter l’ensemble des éléments de l’environnement municipal, maîtriser les généralités, les fondements ainsi que les principes de la gouvernance municipale. Au cours de ces deux jours, les spécialistes vont également aborder les questions des acteurs de la gouvernance municipale, le processus de prise de décision en matière de bonne gouvernance ou encore le leadership dans le secteur public.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général de la préfecture de Tône Pirénéwè Esso. Il avait à ses côtés le directeur général de l’ANFCT , Dodzi Komi, la 1 ère adjointe au maire tône 1 Jalombi Sayabè ainsi que du coordonnateur régional ANADEB Savanes Tchaboré Nikabou. Selon le DG de l’ANFCT, tous les parties prenantes dans la gouvernance municipale doivent connaître chacun son rôle et responsabilités pour qu’il ne puisse subsister une quelconque confusion et favoriser l’efficacité des performances de ces acteurs.
Chacun doit connaître son rôle , chacun a une part de responsabilité et il ne faut pas que quelqu’un piétine l’autre et si on a une bonne intelligence collective dans une équipe tout cela va favoriser l’émergence de nos communes et ça va permettre aux communes d’être beaucoup plus efficaces, d’être performant et d’être cohérent dans ce qu’ils mettent en place comme projets en faveur des populations à la base.
Notons que cette session de formation qui va se dérouler en deux phases va regrouper 102 acteurs locaux des 17 communes bénéficiaires du projet COSO. Financé par la banque mondiale, le présent projet vise l’amélioration de la collaboration régionale et la résilience socioéconomique et climatique des communautés frontières dans les régions cibles défavorisés des pays du golfe de Guinée exposés aux conflits et aux risques climatiques.