Lutte contre les violences basées sur le genre. L’association AJDDI mène le combat dans la commune de kpendjal-ouest 1

Malgré les multiples initiatives visant à protéger les femmes, les violences basées sur le genre existent toujours sous plusieurs formes. On note des violences physiques, les violences sexuelles, les violences émotionnelles et psychologiques ainsi que les violences économiques. Pour lutter contre ce fléau et promouvoir l’égalité genre et éliminer toutes formes de discrimination à l’endroit des femmes, l’Association des Jeunes pour un Développement Durable et Inclusif (AJDDI) a initié un atelier de formation ce jeudi 28 mars 2024 à l’intention des acteurs de la commune de kpendjal-ouest 1 au centre des affaires sociales de Naki-Est.

Cette formation a réuni les leaders communautaires et religieux, les groupes de femmes et de jeunes, les personnes déplacées, les personnes handicapées, les chefs traditionnels. Elle s’inscrit dans le cadre du projet renforcement des capacités de 50 jeunes et femmes âgées de 18 à 35 ans sur la lutte contre les violences physiques et l’équité genre dans plusieurs villages de la commune de kpendjal-ouest 1 notamment Gallipoli, Nayega, Tantchiégou et Batebougou.

Le présent projet a pour objectif d’amener ces acteurs à prendre conscience des conséquences des violences basées sur le genre et susciter  leur implication dans l’élimination de ce phénomène dans la commune. Ainsi ledit projet entend outiller les participants sur la notion des VBG, les causes, les impacts dans la vie des femmes. Pour cela, 50 jeunes et femmes de 18 à 35 ans seront sensibilisés sur les mécanismes de lutte contre les violences physiques et l’équité genre.

On sait que l’État fait énormément des efforts pour la promotion de la femme mais malgré ces efforts nous voyons comment la femme est marginalisée sur dans les milieux pour lutter contre ces comportements, la jeune association AJDDI s’est engagé dans cette dynamique pour aider l’État pour la libération de la femme, l’émancipation de la femme. Au cours de l’atelier, chaque acteur va nous proposer comment faire pour lutter et des plans d’actions seront élaborés dans ce sens” a déclaré Julienne Nameli , formatrice sur le projet 

Les travaux d’ouverture ont été marqués par la présence du secrétaire général de la préfecture de kpendjal-ouest Dimatine Tiebepo et le maire de la commune de kpendjal-ouest 1 Boukari Moali. Ils ont reconnu les discriminations auxquelles sont victimes les femmes malgré les multiples efforts et initiatives du gouvernement pour la promotion de la femme. A cet effet, ils ont invité tous les acteurs à prendre conscience du fléau et d’oeuvrer à l’éradication de phénomène négatif.

Notons que le présent projet prévu pour une durée de quatre mois est financé par Plan International Togo.

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