Ce jeudi 07 septembre 2023, une dizaine de journalistes des radios de la préfecture de Tône ont démarré une formation de deux jours sur la Santé Sexuelle et Reproductive( SSR )et Violences Basées sur le Genre( VBG) . Cette initiative vise à renforcer les capacités des médias sur ces questions afin de pouvoir améliorer la qualité des productions des contenus sur les sujets liés à la santé sexuelle et reproductive.
Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du projet Santé Sexuelle Reproductive et des Violences Basées sur le Genre dans la région des Savanes. Initiée par l’association TCHOWOURE et ses partenaires, l’intérêt de cette formation est de permettre aux hommes du micro de comprendre les différents concepts et les enjeux que présente la question de la santé sexuelle et reproductive d’une part et d’autre les violences basées sur le genre.
La menace terroriste à laquelle les populations de la région des Savanes font face entraîne des conséquences énormes surtout pour les jeunes femmes, filles et enfants déplacés et réfugiés. Elles sont particulièrement la cible de la violation de leurs droits sexuels, l’accès difficile aux soins et les violences basées sur le genre. Face à cette situation inquiétante, le rôle des médias devient l’unique moyen pour sensibiliser et dissuader les populations à ces actes qui portent atteintes aux droits fondamentaux de la femme.
Ainsi, une bonne compréhension des journalistes va permettre à ces professionnels des médias de mieux jouer leurs rôles en matière d’information, de communication et de sensibilisation sur la santé sexuelle et violences basées sur le genre. Ils pourront organiser des émissions, des magazines ou des reportages avec des contenus appropriées dans le but d’éradiquer ces comportements touchants la santé sexuelle de la femme.
Nous voulons qu’au sortir de cette formation les journalistes soient capables de produire de meilleurs contenus pour la population à donner de bonnes informations sur la santé sexuelle et reproductive et sur les violences basées sur le genre et susciter auprès des émissions sur ces questions.
Elisée Azoko APEMEKU, Coordinatrice du projet
Au cours de cette formation, les participants ont dans un esprit participatif échangé sur la santé sexuelle, le droit sexuel ,le droit reproductif, les violences basées sur le genre, des IST ou encore la menstruation. La formation qui s’est ouverte ce jeudi a pris fin ce vendredi au siège de l’association TCHOWOURE.